
« L’œil (ordinaire) voit ce que l’œil (intérieur) cherche. »
— Henri Bergson
Savez-vous pourquoi la glande pinéale est souvent représentée par une pomme de pin ?
Lors de mes formations – en Ayurvéda, gynécologie holistique, avec les Éveilleuses et, tout récemment, en recouvrement d’Âme – cette même vérité est apparue, comme un fil d’or traversant des traditions pourtant éloignées.
Au cœur du cerveau, cette glande minuscule, conique comme une pomme de pin (pinea en latin), est une clé.
Une porte entre le visible et l’invisible.Ses cellules ressemblent à celles de la rétine.
Ce n’est pas une simple métaphore que de l’associer au troisième œil.L’Œil d’Horus lui-même porte son empreinte.
Un joyau endormi
La glande pinéale orchestre nos rythmes les plus profonds.
- Elle synchronise notre biorythme avec la danse des saisons.
Elle sécrète la mélatonine, ce fluide de l’ombre qui régit le sommeil et le rêve.
Elle façonne l’harmonie hormonale, régule le stress, veille sur le cycle circadien.
Elle combat le vieillissement en dissipant le cortisol, ce poison du temps moderne.
Elle murmure aux ovaires, influencée par la lumière bleue des écrans et la frénésie artificielle de nos nuits.
Elle est l’antenne de l’intuition, ce sixième sens que nous avons appris à taire.
La réveiller
Les anciens le savaient.
Le silence, l’obscurité, le retrait du monde sont ses alliés.
Dans les traditions Seneca, la pratique du Tiyowhé consistait à plonger dans l’ombre pour renaître à la lumière.
Mais il existe d’autres chemins.
Certains se tournent vers les bains d’étoiles et les nuits sans lumière.
D’autres vers le chant des tambours, l’appel du soleil levant.
D’autres encore reçoivent le Rite du Voyant, en Munay-Ki,
une transmission d’âme à âme, un feu sacré qui éclaire la vision intérieure.
Chaque voie est unique.
Mais toutes mènent à cette même porte.
L’intuition, un sentier oublié
On dit que les femmes ont une intuition plus forte.
Mais l’intuition n’est pas une affaire de genre.
C’est un territoire en friche, que l’on abandonne ou que l’on cultive.
Une source cachée, que l’on peut tarir ou faire jaillir.
Judee Gee l’explique si bien dans son enseignement :
Ce n’est pas un don réservé à quelques élus, mais un art que chacun peut affiner.
Les hommes qui embrassent leur ANIMA, les femmes qui renouent avec leur sagesse féminine,
retrouvent l’accès à cette guidance intérieure.
Les réponses ne sont pas à l’extérieur.
Elles dorment en nous, patientes.
L’intention suffit.
Se poser, écouter, faire silence.
Laisser l’invisible redevenir tangible.