Parasites énergétiques : quand le chamanisme éclaire l’invisible


Réflexions / vendredi, juillet 4th, 2025

Quand le soin se dérobe

Il y a des rendez-vous que les corps annulent. Des personnes qui veulent venir… mais n’arrivent jamais jusqu’à moi. Des empêchées sans raison apparente. Ou des messages comme : « Je suis malade, encore une fois ». « Je ne trouve pas de transport. » « Je suis tombée. »

Longtemps, j’ai cru que c’était un hasard. Puis j’ai compris. Parfois, ce ne sont pas elles qui reculent. Ce sont les « énergies accrochées » qui protègent leur territoire.

« Un parasite énergétique, c’est une entité qui trouve dans le champ d’une personne un endroit pour s’accrocher, se nourrir ou la maintenir dans un état de fragilité. »
— Benoît Cholet

Et tout commence là. Avant même la rencontre.


Les empreintes dans le champ lumineux

Lorsqu’on parle de « parasites », on imagine parfois un truc moche, étranger, qui n’a rien à faire là. Mais en chamanisme, on regarde différemment. On parle de mémoires accrochées, de formes pensées cristallisées, d’énergies qui ont pris place dans une fissure de notre champ. Ce n’est pas toujours un esprit, ni un sort, ni une entité.
Parfois, c’est une douleur non exprimée, un non-dit familial, un choc non digéré. Et cela devient un hôte.

« On ne porte pas que nos blessures. On porte aussi l’énergie de ce qu’on n’a pas réussi à transformer. »
— Benoît Cholet

Dans mes soins, je sens ces traces. Comme une densité, une zone déconnectée du souffle. Et c’est là que commence le vrai travail.


Quand le corps parle avant les mots

Souvent, bien avant que la personne arrive, mon corps sait. Mon ventre se noue. Mes rêves changent. Une fatigue étrange m’enveloppe.
Ou encore, le vent se lève sans prévenir… la pluie tombe alors qu’il faisait grand ciel bleu. Je le sais maintenant : ce sont des signes.
Des messagers. Le corps ne ment jamais.

« Les parasites ne sont pas toujours ‘contre nous’. Ils sont parfois là pour nous alerter d’un désalignement, d’une faille ouverte. »
— Benoît Cholet

Ces manifestations, je les observe aussi chez celles et ceux que j’accompagne. Un rhume qui ne passe pas. Une douleur sans cause apparente. Ou une fatigue si profonde qu’aucun sommeil ne semble suffire.

Avant les mots, il y a l’énergie. Et avant l’énergie, il y a l’appel du  vivant.


Extraire, oui… mais ensemble

Dans la médecine que je pratique, rien ne se fait sans accord. Tout est co-création, alliance, confiance. Je ne « prélève » pas. Je ne « retire » pas seule. Je veille. Je sens. Et nous faisons ensemble. Car c’est toi qui sais. C’est ton champ, ton histoire. Moi, je t’accompagne à le voir, à l’écouter, et à oser la libération.

Et parfois, ce qui semblait une « attaque », une « entité », se révèle être une part de soi blessée qui crie pour exister.

« Il n’y a pas toujours un parasite à déloger. Il y a parfois une souffrance qui attend qu’on l’écoute. »
— Benoît Cholet


Extraire… et laisser souffler l’Air

Une extraction n’est jamais un geste isolé. C’est un acte sacré, une ouverture dans le champ. Et comme toute ouverture, elle appelle à la respiration, à l’accueil du souffle. Car ce qui a été extrait laisse un vide. Un espace vierge. Et ce vide, s’il n’est pas honoré avec conscience, peut vite être re-rempli… par autre chose.

« Là où l’on retire une énergie parasite, il faut aussi restaurer l’intégrité. Sinon, le champ reste vulnérable. »
— Benoît Cholet

Parfois, je ne propose pas tout de suite un recouvrement.
J’écoute. Je sens. Et si l’âme n’est pas prête, s’il faut d’abord laisser souffler le vent de l’Air, j’invite à un autre rendez-vous, ou à un temps d’intégration.

D’autres fois, une image remonte d’elle-même. Une petite fille oubliée dans un coin. Un adolescent en colère. Une femme puissante tenue à l’écart.

Alors, ensemble, nous accueillons. Nous respirons avec ce fragment, et nous l’invitons doucement à revenir. Pas de force. Pas de pression.
Seulement une invitation, dans la lumière retrouvée. C’est cela, pour moi, réparer le champ : extraire avec amour… et laisser l’Air purifier, avant de ramener ce qui a été oublié.


Pardon et conscience : les clés de la libération

Dans les soins, je rencontre souvent cette zone figée, comme une chambre intérieure verrouillée. On y trouve parfois une colère ancienne, parfois une tristesse oubliée… Mais ce qui les maintient en place, c’est la non-reconnaissance.

« Tant qu’une blessure reste chargée de colère ou de honte, un parasite peut s’y loger. Le pardon n’est pas oublier, c’est libérer. »
— Benoît Cholet

Je pense à cette femme venue pour une lourdeur au niveau de la poitrine. On aurait pu croire à une oppression émotionnelle,
mais en traquant avec le Jaguar, j’ai vu une corde nouée autour de son cœur, liée à un homme du passé. Ce n’est qu’en nommant :
« Je me suis oubliée pour qu’il m’aime. Je me suis tue pour ne pas le perdre. » qu’elle a pu pleurer… et qu’un souffle est revenu dans son cœur. Ce n’est pas lui qu’elle a pardonné ce jour-là. C’est à elle-même qu’elle a ouvert les bras. Et c’est ce mouvement, si simple, si fort, qui a détaché l’énergie parasite logée là depuis des années.

Le pardon, ce n’est pas effacer. C’est éclairer. C’est reprendre la main. C’est dire à la mémoire :
« Je t’ai entendue. Tu peux te reposer maintenant. »


Rituel de purification pour libérer ce qui ne vous appartient pas

  1. Si tu sens que quelque chose te colle à la peau.
  2. Si tu ressens une fatigue qui ne t’appartient pas.
  3. Ou si tu as juste besoin de clarté intérieure, alors je t’invite à faire ce rituel tout simple, avec conscience.
  4. Prends un bol d’eau tiède, et ajoute une pincée de sel de l’Himalaya ou de sel marin.

  5. Souffle trois fois dessus, en déposant une intention claire : « Je me libère de ce qui ne m’appartient pas. »

  6. Passe tes mains au-dessus de ton corps, comme pour balayer l’énergie, et plonge-les doucement dans le bol, en expirant longuement.

  7. Si tu veux aller plus loin : écris sur un papier ce que tu souhaites relâcher. Plie-le et brûle-le en toute sécurité, en le remerciant.

  8. Verse ensuite l’eau du bol sur la Terre, ou dans les toilettes, avec gratitude.

Tu peux aussi faire appel à un souffle, une plume, ou une pierre de rivière. Fais selon ton cœur.

Et rappelle-toi : ce qui t’accroche aujourd’hui peut aussi être un tremplin vers plus de liberté.

« La lumière n’a pas besoin de chasser l’ombre : elle suffit à elle seule à faire place. »
— Benoît Cholet

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