canalisation avec mama cacao le 20 juin 2025


Mama Cacao / vendredi, juin 20th, 2025

✨ Canalisation avec Mama Cacao ✨

Le retour à l’unité, l’appel du chant de l’âme


L’union du Yin et du Yang

Ce jour-là, en préparant mon autel pour la cérémonie cacao qui, pour une fois, avait lieu le soir, quelque chose d’inhabituel m’a traversée.
J’ai tiré une carte avec ma main droite — ce que je ne fais jamais.
J’ai su tout de suite : mon Yang avait un message à me transmettre.

Message de Mama Cacao, main droite (Yang)

J’ouvre ma conscience à l’infiniment grand de mon être en partance.

Puis, avec ma main gauche, celle du Yin,
j’ai tiré une autre carte :

Message du chemin de l’âme, main gauche (Yin)

Mon chemin parsemé d’étoiles me permet de lever l’illusoire voile.

Ce double tirage a ouvert un espace sacré :
Un espace de réconciliation entre mon Yin et mon Yang.

Un peu plus tôt dans la journée, lors d’un massage reçu dans le calme,
j’ai senti que mon Yin était guérie,
prête à accueillir l’élan, la structure, l’amour de mon Yang.

J’étais entière. Complète.

Pas par une autre personne, mais par la réintégration de toutes mes parts.

Mon or voyage en moi. Mes morceaux d’âme sont revenus dans mon centre.

Et comme un signe, j’ai tiré la carte du Voyage chamanique :

La Lune. L’intuition.
Elle me disait : « Ecoute. Écoute le chant de ton âme. »

Mon intention était simple, enracinée :

Je me respecte, donc je m’honore. Ce sont les besoins pour être en harmonie avec moi-même.

Et alors le rituel a commencé…

Et alors le rituel a commencé…

Avant cela, une pensée m’avait traversée, claire comme un éclat :

Et si, dans le mot survivre, on retirait le sur ? Il resterait vivre. Et vivre… pleinement.

Je me suis souvent entendue dire : « Je suis en mode survie. » Mais pourquoi ? Pourquoi ce sur ? Comme une couche au-dessus de la vie, comme un poids. Et si je le déposais ?

Alors il ne resterait que l’essence. Vivre.

Et ce cacao que je tenais dans mes mains, ce n’était pas un rituel de plus, c’était l’entrée dans la vie, celle choisie, ressentie, honorée.

Ce rituel, je le sentais déjà, serait une traversée vers le cœur vivant de mon être.


Le cercle, les femmes, le cacao

Avant même la première gorgée, elle m’est apparue :
Une vision.
Un dessin venu du dedans.
Un mandala vivant.

Au centre : un bol de cacao.
Je le pose dans la spirale. Il devient l’axe du monde.

Tout autour : treize femmes assises, les yeux fermés.
Elles portent le cacao devant leur cœur.
Elles soufflent une intention dans leur bol.

Un cercle silencieux. Une respiration collective.

Ce n’est qu’au moment où j’ai bu le breuvage sacré, et que j’ai plongé dans la méditation guidée par Mélanie, que tout est devenu réel.
Je me suis retrouvée en vision, allongée dans une baignoire creusée dans la pierre, en forme de faille, comme un berceau minéral.
J’étais déjà enveloppée dans une infusion de fleurs de cacaotier, baignant dans leur douceur, leur force, leur sagesse ancienne.
L’eau chaude portait les parfums profonds et sacrés du cœur ouvert, et je me laissais traverser par leur caresse vivante.

C’est là que la scène a pris vie : les treize femmes, autour de moi, ont soufflé chacune leur intention dans la tasse commune de cacao sacré, et cette médecine a été ensuite versée avec soin dans le bain où je me trouvais déjà.
Le cacao infusé aux fleurs m’enveloppait totalement, réchauffant mon corps, réveillant mes mémoires, imprégnant mes cellules d’un savoir ancien.
Je sentais que chaque intention devenait une vibration vivante, qui voyageait en moi.

C’était plus qu’une vision. C’était un passage.

Une à une, chaque femme a soufflé un mot, un souhait, une intention dans une seule et même tasse sacrée de cacao.
Comme des bonnes marraines autour d’un berceau d’âme, elles ont offert leur bénédiction en silence, chacune y déposant sa vibration unique, sa médecine, son amour.
Cette tasse circulait entre elles, chargée de toutes ces présences, puis a été versée doucement dans le bain dans lequel je reposais.

Ce bain, infusé de fleurs de cacao, exhalait un parfum doux et profond.
Ces fleurs, symboles du cœur ouvert, de la guérison du féminin et du lien profond avec l’âme de la Terre, étaient considérées par les anciens peuples comme des messagères du divin. Elles portaient en elles la mémoire de l’arbre-mère, la tendresse du monde végétal, et la capacité de réconcilier les parts blessées du cœur. Offrant leurs vertus apaisantes et enveloppantes,
la tendresse, la réconciliation, la clarté, la douceur d’aimer à nouveau.

Et alors, leurs intentions, leurs messages, leurs vœux — comme un savoir ancien —
sont venus se déposer au creux de mes cellules.
Je les ai reçus.
Non comme des conseils,
mais comme une transmission.
Un legs sacré de femme à femme.
Un rite silencieux d’amour transmis par le souffle.

Un bain de cacao m’envahit, doux, parfumé de fleurs, de feuilles.
Je sens que je me baigne dans cette infusion vivante.

Des vibrations douces, subtiles et profondes affluaient vers moi.
Elles circulaient depuis les intentions soufflées, comme des ondes d’amour.
Elles se posaient sur ma peau, pénétraient ma chair, entraient dans mes cellules comme des chants de mémoire retrouvée.
Quatre spirales s’activent depuis les directions. Elles me relient.

Autour du cercle, la présence de la Déesse primordiale.
Et la protection du masculin divin.

Un chant s’élève alors, venu du plus profond :

Takunay Akeya Nata… Ateka Naya

Ce ne sont pas des mots à comprendre,
mais des vibrations à laisser entrer.

Et Mama Cacao murmure :

« Regarde un caillou tomber dans l’eau.
Vois les cercles qu’il crée.
C’est ta vibration.
Ne te perds pas.
Suis ton onde.
Prends ce temps.
Il est pour toi. »

Je suis en train de guérir.

Je ne suis plus en survie.
Je suis revenue à la Vie.


Intégration – Je suis vivante

Alors, tout s’est aligné.
Les treize femmes ne faisaient plus cercle autour de moi.
Elles étaient en moi.
Leurs souffles avaient tracé des sillons de guérison dans mon corps.

Je suis devenue l’espace de la spirale.

La spirale, symbole du Féminin, m’a guidée à travers ce voyage sacré.
Elle est cyclique comme mes lunes, fluide comme mes émotions, vivante comme mon intuition.
Elle est l’image de mon utérus, de mon bassin, de ce qui crée et transforme.

À chaque tour de spirale, je me suis rapprochée de mon centre. Non pas en tournant en rond, mais en revenant à moi, différemment, plus profondément.

La spirale est la mémoire vivante de mon féminin :
Elle me relie à la matrice, à l’eau, à l’ombre et à la lumière.
Elle me traverse et m’élève.
Elle est ce passage par lequel je suis entrée en moi… pour mieux renaître.
Je suis devenue la gardienne du centre.

Le cacao vibrait encore dans mon ventre,
comme une voix douce et chaude qui disait :

Tu es vivante.
Tu es sacrée.
Tu es ton propre temple.

Je n’avais plus besoin de comprendre.
Je n’avais plus besoin de lutter.

Juste… être. Ressentir. Aimer.

J’ai embrassé mes ombres.
J’ai souri à mes cicatrices.
J’ai honoré chaque partie de moi revenue à la maison.

Et j’ai dit tout bas, avec tendresse et puissance :

Je suis vivante.
Je suis en paix.
Je suis complète.

Et cela suffit.

Mama Cacao a refermé le cercle,
non pas pour me quitter,
mais pour m’offrir la clé de mon propre espace sacré.

Je suis la spirale.
Je suis la femme.
Je suis la vie.

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