𝕊𝕠𝕦𝕣𝕔𝕚è𝕣𝕖, 𝕊𝕠𝕣𝕔𝕚è𝕣𝕖, 𝕊œ𝕦𝕣𝕔𝕚è𝕣𝕖 – 𝕋𝕣𝕠𝕚𝕤 𝕔𝕙𝕖𝕞𝕚𝕟𝕤, 𝕦𝕟𝕖 𝕞é𝕞𝕠𝕚𝕣𝕖


NOS ACCOMPAGNEMENTS, Réflexions / vendredi, mars 14th, 2025

« L’histoire est écrite par ceux qui ont eu le pouvoir, mais les vérités oubliées sommeillent toujours dans les sources. »

Tout a commencé lors d’un cercle, quand une amie m’a posé une question simple en apparence :

« Quelle est la différence entre une Sorcière, une Sourcière et une Sœurcière ? »

Sur le moment, les mots semblaient proches, presque interchangeables. Pourtant, en y réfléchissant, une évidence s’est imposée : il y avait là trois chemins distincts, trois façons d’incarner la magie, trois héritages à redécouvrir.

Alors, fidèle à ma nature de Sourcière, je me suis mise en quête de réponses. J’ai exploré l’origine des mots, leur évolution à travers le temps, et ce qu’ils racontent de nous, de nos forces et des mémoires que nous portons.

Pourquoi Sourcière précède-t-elle Sorcière dans l’histoire ? Pourquoi ce “U” disparu dans la langue, mais pas dans l’essence ? Et pourquoi n’existe-t-il pas de chasse aux sorciers, alors que l’Histoire nous a laissé tant de récits de femmes persécutées ?

Ce voyage dans le temps et le langage m’a menée à une révélation : ces trois figures sont liées, mais elles portent chacune une essence unique.

La Sourcière – Celle qui cherche la Source

Avant que l’on ne parle de sorcières, il y avait les sourcières.

Leur nom vient de la source, cet endroit où l’eau jaillit, mais aussi du mot sort, qui signifiait à la fois le destin et le secret. Elles étaient celles qui savaient lire les courants invisibles, celles qui trouvaient l’eau sous terre, celles qui remontaient aux origines pour comprendre.

La sourcière était une passeuse, une gardienne du savoir fluide. Elle n’imposait pas sa magie, elle la révélait. Là où d’autres voyaient un simple ruisseau, elle lisait un chemin. Là où d’autres n’entendaient que le vent, elle percevait une réponse.

Puis le mot s’est transformé. Un simple « U » s’est effacé, et avec lui, une part de sa vérité.

Le « U » d’unité avec la nature.
Le « U » d’universel, car tout est lié.
Le « U » d’utopie, celle d’un monde où savoir et magie dansaient ensemble.

Car il y a une différence entre chercher la source et prendre le pouvoir sur le sort.

Ainsi, la sourcière est devenue sorcière.
La quête s’est faite action, l’écoute s’est faite maîtrise.

Mais la sourcière n’a jamais disparu.
Elle est restée, dans l’ombre des mots, dans les silences des traditions oubliées.

Sa magie

Elle ne croit pas, elle ressent.
Elle ne façonne pas, elle révèle.
Elle ne cherche pas à maîtriser, elle cherche à comprendre.
Elle ne change pas le monde, elle en dévoile la trame secrète.

Elle est celle qui sait que la magie n’est pas un acte, mais un regard posé autrement sur le réel.

Son élément : L’eau

Fluide, insaisissable, miroir du ciel et porte des profondeurs.
L’eau ne combat pas, elle contourne.
L’eau ne force pas, elle s’infiltre.
L’eau ne ment pas, elle reflète ce qui est.

Ses symboles

La source, car elle cherche toujours l’origine.
Le miroir, car elle capte ce que les autres ne voient pas.
La lune, car elle éclaire dans l’ombre sans jamais briller pour elle-même.

« La vérité n’a pas besoin d’être crue. Elle a juste besoin d’être trouvée. »

La Sorcière – Celle qui détient le pouvoir

Le mot sorcière vient du latin sortiaria, « celle qui tire les sorts ».

Mais avant qu’elle ne devienne cette figure à la fois crainte et mystifiée, elle était simplement une femme de savoir.

Elle connaissait les plantes, les rituels, les cycles du monde.
Elle savait guérir, deviner, parler à ce qui ne se voit pas.
Elle était la gardienne des secrets du corps et de l’âme, celle à qui l’on venait demander un remède, une bénédiction, une vérité.

Puis les temps ont changé.

On a regardé cette femme avec méfiance.
Trop libre, trop puissante, trop insaisissable.
On a dit que son savoir n’était pas le bon.
On a dit que ce qu’elle connaissait ne venait pas de la nature, mais du diable.

Alors, on a fait d’elle un monstre.
On a dit qu’elle volait les enfants, qu’elle jetait des malédictions, qu’elle pactisait avec l’ombre.
On l’a brûlée, traquée, réduite au silence.

Mais la sorcière n’a jamais disparu.

Sa magie

Elle ne demande pas l’autorisation d’être.
Elle n’attend pas que le monde l’accueille, elle s’impose à lui.
Elle sait que le pouvoir ne se donne pas, il se prend.

Elle regarde au-delà des apparences.
Elle comprend les forces invisibles, sent les courants qui traversent les êtres et les choses.
Elle ne se laisse pas tromper par les illusions.

Son élément : Le feu

Le feu transforme tout ce qu’il touche.
Il détruit, il purifie, il éclaire.

On peut l’éteindre, le contenir, le nier.
Mais jamais on ne peut lui ôter sa nature.

Ses symboles

Le grimoire, car elle détient la connaissance.
La bougie, car elle éclaire dans l’ombre.
Le serpent, car elle renaît toujours d’elle-même.

« On peut éteindre un feu, mais pas la braise qui sommeille sous la cendre. »

La Sœurcière – Celle qui unit

Le mot sœurcière n’existait pas autrefois. Il est né récemment, dans un monde qui avait besoin de réparer ce qui avait été brisé.

Car autrefois, les femmes se rassemblaient sans crainte.
Elles formaient des cercles, partageaient leur savoir, veillaient ensemble.

Puis, on a séparé ces cercles.
On a dit aux femmes qu’elles devaient se méfier les unes des autres.
On a brisé la confiance, semé la rivalité, fait croire que chacune devait se battre seule pour exister.

Et dans cette séparation, quelque chose s’est perdu.

La sœurcière est née du besoin de retrouver ce qui avait été éparpillé.
Elle est la mémoire des cercles anciens, la flamme qui refuse de s’éteindre.

Sa magie

Elle n’a pas besoin d’être au centre, car elle est partout à la fois, tissant des fils invisibles entre les âmes.
Elle ne cherche pas à posséder le savoir, elle le partage.
Elle ne cherche pas à briller seule, elle éclaire avec les autres.

Son élément : La terre

La terre est vaste, généreuse, inépuisable.
Elle porte, elle nourrit, elle ancre.

Ses symboles

Le cercle, car elle rassemble.
Les herbes médicinales, car elle soigne.
La flamme partagée, car elle éclaire ensemble.

« Une seule flamme vacille, un brasier résiste au vent. »

Et toi, quel est ton chemin ?

Peut-être ressens-tu un écho en toi en lisant ces mots.
Une résonance ancienne, familière.

  • Peut-être te reconnais-tu dans la Sourcière, celle qui cherche, qui remonte aux origines, qui dévoile ce qui est caché.
  • Peut-être portes-tu en toi la force de la Sorcière, celle qui agit, qui transforme, qui n’attend pas qu’on lui donne sa place.
  • Ou peut-être es-tu une Sœurcière, celle qui tisse les liens, qui rassemble, qui sait que la magie n’est pas dans l’isolement, mais dans l’union.

Ou peut-être es-tu tout cela à la fois.

Il n’y a pas une seule façon d’être, pas un seul chemin.
Mais il y a une énergie qui te guide, qui vibre plus fort en toi, qui t’appelle.

La reconnais-tu ?

Fais le test pour découvrir quelle part de toi s’exprime le plus, et laisse-toi guider vers ta véritable essence.

Es-tu une Sorcière, une Sourcière ou une Sœurcière ?

Réponds aux questions en choisissant la réponse qui te correspond le mieux.

1. Quand on parle de magie, tu penses à…

a) Un art ancien que seules certaines personnes savent manier.
b) Un lien profond avec la nature et ses mystères.
c) Une façon de prendre soin des autres et de renforcer les liens.

2. Si tu avais un pouvoir, il te permettrait de…

a) Influencer les événements et façonner le destin.
b) Trouver des vérités cachées et comprendre l’invisible.
c) Apaiser les cœurs et guider ceux qui en ont besoin.

3. Face à un problème, ta première réaction est…

a) Agir immédiatement, avec une solution rapide et efficace.
b) Prendre du recul et observer les signes avant d’agir.
c) Écouter et accompagner ceux qui sont concernés.

4. L’élément qui te représente le mieux est…

a) Le feu, puissant et insaisissable.
b) L’eau, fluide et profonde.
c) La terre, stable et nourricière.

5. Si tu devais garder un secret…

a) Tu saurais l’utiliser au bon moment, à ton avantage.
b) Tu le garderais précieusement, en quête de sa signification.
c) Tu ne le dirais jamais, par respect et loyauté.

6. Quel est ton rapport au passé ?

a) C’est une source de savoir et de puissance dont on peut tirer parti.
b) C’est un puzzle à comprendre pour éclairer le présent.
c) C’est une histoire qui nous relie et nous construit.

7. Un étranger arrive dans ton village et semble perdu, tu…

a) L’observes d’abord, pour savoir s’il est digne de confiance.
b) Lui poses quelques questions pour deviner ce qu’il cherche vraiment.
c) L’accueilles chaleureusement et lui proposes ton aide.


Résultats :

Majorité de A : Tu es une Sorcière !
Tu es une femme de pouvoir et de mystère. Tu n’as pas peur d’agir et d’influencer le cours des choses. Ton savoir peut être redoutable, mais aussi fascinant. On te craint parfois, mais on te respecte toujours.

🌊 Majorité de B : Tu es une Sourcière !
Tu es une chercheuse de vérité, connectée aux mystères du monde. Tu es attirée par les signes, les symboles et les secrets enfouis. Certains te prennent pour une oracle, d’autres pour une gardienne des savoirs cachés.

🌿 Majorité de C : Tu es une Sœurcière !
Tu es un pilier pour ceux qui t’entourent. Bienveillante et protectrice, tu cherches à rassembler, à soigner et à guider. Tu es une source de réconfort et d’harmonie, et ton pouvoir réside dans ton amour des autres.

Et maintenant, que fais-tu de cette révélation ?

Si ces mots ont résonné en toi, ce n’est pas un hasard.
Si ton cœur a reconnu l’écho d’un savoir oublié, alors c’est que quelque chose s’éveille.

💧 La Sourcière en toi veut comprendre, remonter aux vérités cachées.
🔥 La Sorcière en toi sent l’appel du feu, prête à reprendre son pouvoir.
🌿 La Sœurcière en toi sait qu’elle ne peut marcher seule, qu’il est temps de tisser de nouveau les liens sacrés.

Mais la lecture ne suffit pas.
La Sorcière n’est pas qu’un concept, elle est un chemin à parcourir.
Un feu à raviver.
Une puissance à incarner.

C’est pour cela que j’ai créé le parcours « Honorer la Sorcière en Nous ».

Un espace où retrouver ce qui a été perdu, où réveiller ce qui sommeille, où oser être pleinement celle que tu es.

Si tu ressens l’appel, alors suis-le.

🔗 Rejoins l’école et commence ton initiation :
https://lerevedekenjama.teachizy.fr/formations/honorer-la-sorciere-en-nous

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