Aujourd’hui, jeudi 20 février 2025, débute un enseignement précieux, une transmission vivante qui me relie à l’histoire et à la mémoire de Mama Cacao.
C’est le début d’une reliance quotidienne, d’un cheminement de huit mois sous son amour, sa guidance et surtout avec Mélanie ZEITER que je remercie de tout mon cœur.
Ce n’est pas un savoir figé que je reçois, mais une sagesse en mouvement, un héritage tissé de mains en mains, de cœurs en cœurs.
Marcher sur ce chemin, c’est apprendre à écouter. C’est se laisser traverser par une mémoire qui ne s’écrit pas seulement dans les livres, mais qui se ressent, qui se vit, qui s’incarne.
Pour honorer pleinement cette transmission, je me tourne vers l’origine, vers ceux qui ont entendu cet appel bien avant nous.
Car Mama Cacao n’est pas apparue aujourd’hui. Elle a toujours été là, patiente, veillant sur ceux qui savaient l’accueillir avec respect.

Olmèques : les premiers gardiens du cacao
Les Olmèques furent les premiers à cultiver et utiliser le cacao. Dans la profondeur des forêts tropicales, ils ont reconnu en lui une présence sacrée.
Il n’était pas simplement un fruit, mais une offrande de la Terre, une médecine transmise par les esprits.
Ils en faisaient une boisson amère, qu’ils mélangeaient parfois à des épices ou à d’autres plantes. Mais surtout, ils l’utilisaient pour honorer les forces invisibles.
Le cacao était un pont, un langage entre les mondes, une passerelle entre l’humain et le sacré.
Leur héritage est celui du respect et de la connexion. Ils nous rappellent que le cacao est une mémoire vivante, une porte vers l’invisible, une invitation à l’écoute.

Mayas : le cacao, nourriture des dieux et médecine du cœur
Les Mayas ont inscrit le cacao au cœur de leur spiritualité. Pour eux, il n’était pas un simple aliment, mais une essence divine.
Ils l’appelaient ka’kaw, et lui accordaient une place dans leurs rituels, leurs cérémonies, leurs moments de transformation.
Ils savaient que le cacao ouvrait le cœur et harmonisait l’âme avec les rythmes du cosmos.
Chaque gorgée était une prière, une offrande à l’Univers, un dialogue silencieux avec le mystère du vivant.
Leur héritage est celui de la reliance et de l’intention. Ils nous enseignent que le cacao est un compagnon sur le chemin intérieur, un guide qui ouvre l’espace du cœur et nous rappelle à notre essence.

Teotihuacan et les Toltèques : le cacao et la connaissance intérieure
Dans la grande cité de Teotihuacan, où l’on disait que les dieux sont nés, le cacao était un allié des prêtres, des sages, des mystiques.
Il accompagnait les rituels de connaissance et d’introspection, ouvrant la voie à une conscience plus vaste.
Les Toltèques, qui ont poursuivi cet héritage, le reliaient à Quetzalcoatl, le Serpent à Plumes, symbole de transformation et d’éveil.
Boire du cacao, c’était se préparer à recevoir une vision, à marcher avec clarté, à accueillir la sagesse qui émerge du silence.
Leur héritage est celui de l’apprentissage et de la quête intérieure. Ils nous rappellent que le cacao est une clé, un soutien sur le chemin de la compréhension et de l’élévation.

Aztèques : le cacao, élixir de force et de lucidité
Les Aztèques ont poursuivi cette tradition, considérant le cacao comme une boisson précieuse, réservée aux sages et aux guerriers.
Ils l’appelaient xocoatl, et savaient qu’il apportait non seulement de l’énergie physique, mais aussi une force intérieure, une clarté d’esprit essentielle aux grandes décisions.
Ils le buvaient avant les batailles, avant les rites de passage, avant les moments où l’âme devait se tenir droite face au destin.
Pour eux, le cacao n’était pas un adoucissement, mais un élixir de courage et de vision.
Leur héritage est celui de la puissance et du discernement. Ils nous enseignent que le cacao est une médecine de lucidité, une alliée précieuse dans les temps de transformation.

Aujourd’hui : une mémoire qui se réveille
Aujourd’hui, en marchant ce chemin de transmission, je sens que Mama Cacao est toujours là.
Elle n’a jamais disparu. Elle a traversé les âges, parfois cachée, parfois transformée, mais toujours vivante.
Chaque tasse de cacao cérémoniel est un hommage à ceux qui l’ont préservée.
Chaque gorgée est une invitation à honorer cette sagesse, à la ressentir, à la laisser nous enseigner ce que les mots ne peuvent traduire.
Chaque instant passé avec elle est un enseignement silencieux, profond, essentiel.
Elle n’attend rien, si ce n’est notre présence sincère.
La boire, ce n’est pas consommer, c’est recevoir. C’est renouer avec une tradition vivante, marcher dans les pas de ceux qui l’ont honorée avant nous, et la transmettre à notre tour, avec respect et amour.
Aujourd’hui, je commence ce voyage.
Je me mets à l’écoute, avec humilité et gratitude.