
« Lâhistoire est Ă©crite par ceux qui ont eu le pouvoir, mais les vĂ©ritĂ©s oubliĂ©es sommeillent toujours dans les sources. » âš
Tout a commencĂ© lors dâun cercle, quand une amie mâa posĂ© une question simple en apparence :
« Quelle est la diffĂ©rence entre une SorciĂšre, une SourciĂšre et une SĆurciĂšre ? »
Sur le moment, les mots semblaient proches, presque interchangeables. Pourtant, en y rĂ©flĂ©chissant, une Ă©vidence sâest imposĂ©e : il y avait lĂ trois chemins distincts, trois façons dâincarner la magie, trois hĂ©ritages Ă redĂ©couvrir.
Alors, fidĂšle Ă ma nature de SourciĂšre, je me suis mise en quĂȘte de rĂ©ponses. Jâai explorĂ© lâorigine des mots, leur Ă©volution Ă travers le temps, et ce quâils racontent de nous, de nos forces et des mĂ©moires que nous portons.
Pourquoi SourciĂšre prĂ©cĂšde-t-elle SorciĂšre dans lâhistoire ? Pourquoi ce âUâ disparu dans la langue, mais pas dans lâessence ? Et pourquoi nâexiste-t-il pas de chasse aux sorciers, alors que lâHistoire nous a laissĂ© tant de rĂ©cits de femmes persĂ©cutĂ©es ?
Ce voyage dans le temps et le langage mâa menĂ©e Ă une rĂ©vĂ©lation : ces trois figures sont liĂ©es, mais elles portent chacune une essence unique.

La SourciĂšre â Celle qui cherche la Source
Avant que lâon ne parle de sorciĂšres, il y avait les sourciĂšres.
Leur nom vient de la source, cet endroit oĂč lâeau jaillit, mais aussi du mot sort, qui signifiait Ă la fois le destin et le secret. Elles Ă©taient celles qui savaient lire les courants invisibles, celles qui trouvaient lâeau sous terre, celles qui remontaient aux origines pour comprendre.
La sourciĂšre Ă©tait une passeuse, une gardienne du savoir fluide. Elle nâimposait pas sa magie, elle la rĂ©vĂ©lait. LĂ oĂč dâautres voyaient un simple ruisseau, elle lisait un chemin. LĂ oĂč dâautres nâentendaient que le vent, elle percevait une rĂ©ponse.
Puis le mot sâest transformĂ©. Un simple « U » sâest effacĂ©, et avec lui, une part de sa vĂ©ritĂ©.
Le « U » dâunitĂ© avec la nature.
Le « U » dâuniversel, car tout est liĂ©.
Le « U » dâutopie, celle dâun monde oĂč savoir et magie dansaient ensemble.
Car il y a une différence entre chercher la source et prendre le pouvoir sur le sort.
Ainsi, la sourciĂšre est devenue sorciĂšre.
La quĂȘte sâest faite action, lâĂ©coute sâest faite maĂźtrise.
Mais la sourciĂšre nâa jamais disparu.
Elle est restĂ©e, dans lâombre des mots, dans les silences des traditions oubliĂ©es.
Sa magie
Elle ne croit pas, elle ressent.
Elle ne façonne pas, elle révÚle.
Elle ne cherche pas Ă maĂźtriser, elle cherche Ă comprendre.
Elle ne change pas le monde, elle en dévoile la trame secrÚte.
Elle est celle qui sait que la magie nâest pas un acte, mais un regard posĂ© autrement sur le rĂ©el.
Son Ă©lĂ©ment : Lâeau
Fluide, insaisissable, miroir du ciel et porte des profondeurs.
Lâeau ne combat pas, elle contourne.
Lâeau ne force pas, elle sâinfiltre.
Lâeau ne ment pas, elle reflĂšte ce qui est.
Ses symboles
La source, car elle cherche toujours lâorigine.
Le miroir, car elle capte ce que les autres ne voient pas.
La lune, car elle Ă©claire dans lâombre sans jamais briller pour elle-mĂȘme.
« La vĂ©ritĂ© nâa pas besoin dâĂȘtre crue. Elle a juste besoin dâĂȘtre trouvĂ©e. »

La SorciĂšre â Celle qui dĂ©tient le pouvoir
Le mot sorciÚre vient du latin sortiaria, « celle qui tire les sorts ».
Mais avant quâelle ne devienne cette figure Ă la fois crainte et mystifiĂ©e, elle Ă©tait simplement une femme de savoir.
Elle connaissait les plantes, les rituels, les cycles du monde.
Elle savait guérir, deviner, parler à ce qui ne se voit pas.
Elle Ă©tait la gardienne des secrets du corps et de lâĂąme, celle Ă qui lâon venait demander un remĂšde, une bĂ©nĂ©diction, une vĂ©ritĂ©.
Puis les temps ont changé.
On a regardé cette femme avec méfiance.
Trop libre, trop puissante, trop insaisissable.
On a dit que son savoir nâĂ©tait pas le bon.
On a dit que ce quâelle connaissait ne venait pas de la nature, mais du diable.
Alors, on a fait dâelle un monstre.
On a dit quâelle volait les enfants, quâelle jetait des malĂ©dictions, quâelle pactisait avec lâombre.
On lâa brĂ»lĂ©e, traquĂ©e, rĂ©duite au silence.
Mais la sorciĂšre nâa jamais disparu.
Sa magie
Elle ne demande pas lâautorisation dâĂȘtre.
Elle nâattend pas que le monde lâaccueille, elle sâimpose Ă lui.
Elle sait que le pouvoir ne se donne pas, il se prend.
Elle regarde au-delĂ des apparences.
Elle comprend les forces invisibles, sent les courants qui traversent les ĂȘtres et les choses.
Elle ne se laisse pas tromper par les illusions.
Son élément : Le feu
Le feu transforme tout ce quâil touche.
Il détruit, il purifie, il éclaire.
On peut lâĂ©teindre, le contenir, le nier.
Mais jamais on ne peut lui ĂŽter sa nature.
Ses symboles
Le grimoire, car elle détient la connaissance.
La bougie, car elle Ă©claire dans lâombre.
Le serpent, car elle renaĂźt toujours dâelle-mĂȘme.
« On peut éteindre un feu, mais pas la braise qui sommeille sous la cendre. »

La SĆurciĂšre â Celle qui unit
Le mot sĆurciĂšre nâexistait pas autrefois. Il est nĂ© rĂ©cemment, dans un monde qui avait besoin de rĂ©parer ce qui avait Ă©tĂ© brisĂ©.
Car autrefois, les femmes se rassemblaient sans crainte.
Elles formaient des cercles, partageaient leur savoir, veillaient ensemble.
Puis, on a séparé ces cercles.
On a dit aux femmes quâelles devaient se mĂ©fier les unes des autres.
On a brisé la confiance, semé la rivalité, fait croire que chacune devait se battre seule pour exister.
Et dans cette sĂ©paration, quelque chose sâest perdu.
La sĆurciĂšre est nĂ©e du besoin de retrouver ce qui avait Ă©tĂ© Ă©parpillĂ©.
Elle est la mĂ©moire des cercles anciens, la flamme qui refuse de sâĂ©teindre.
Sa magie
Elle nâa pas besoin dâĂȘtre au centre, car elle est partout Ă la fois, tissant des fils invisibles entre les Ăąmes.
Elle ne cherche pas à posséder le savoir, elle le partage.
Elle ne cherche pas à briller seule, elle éclaire avec les autres.
Son élément : La terre
La terre est vaste, généreuse, inépuisable.
Elle porte, elle nourrit, elle ancre.
Ses symboles
Le cercle, car elle rassemble.
Les herbes médicinales, car elle soigne.
La flamme partagée, car elle éclaire ensemble.
« Une seule flamme vacille, un brasier résiste au vent. »

Et toi, quel est ton chemin ?
Peut-ĂȘtre ressens-tu un Ă©cho en toi en lisant ces mots.
Une résonance ancienne, familiÚre.
- Peut-ĂȘtre te reconnais-tu dans la SourciĂšre, celle qui cherche, qui remonte aux origines, qui dĂ©voile ce qui est cachĂ©.
- Peut-ĂȘtre portes-tu en toi la force de la SorciĂšre, celle qui agit, qui transforme, qui nâattend pas quâon lui donne sa place.
- Ou peut-ĂȘtre es-tu une SĆurciĂšre, celle qui tisse les liens, qui rassemble, qui sait que la magie nâest pas dans lâisolement, mais dans lâunion.
Ou peut-ĂȘtre es-tu tout cela Ă la fois.
Il nây a pas une seule façon dâĂȘtre, pas un seul chemin.
Mais il y a une Ă©nergie qui te guide, qui vibre plus fort en toi, qui tâappelle.
La reconnais-tu ?
Fais le test pour dĂ©couvrir quelle part de toi sâexprime le plus, et laisse-toi guider vers ta vĂ©ritable essence.
Es-tu une SorciĂšre, une SourciĂšre ou une SĆurciĂšre ?
Réponds aux questions en choisissant la réponse qui te correspond le mieux.
1. Quand on parle de magie, tu penses Ă …
a) Un art ancien que seules certaines personnes savent manier.
b) Un lien profond avec la nature et ses mystĂšres.
c) Une façon de prendre soin des autres et de renforcer les liens.
2. Si tu avais un pouvoir, il te permettrait deâŠ
a) Influencer les événements et façonner le destin.
b) Trouver des vĂ©ritĂ©s cachĂ©es et comprendre lâinvisible.
c) Apaiser les cĆurs et guider ceux qui en ont besoin.
3. Face Ă un problĂšme, ta premiĂšre rĂ©action estâŠ
a) Agir immédiatement, avec une solution rapide et efficace.
b) Prendre du recul et observer les signes avant dâagir.
c) Ăcouter et accompagner ceux qui sont concernĂ©s.
4. LâĂ©lĂ©ment qui te reprĂ©sente le mieux estâŠ
a) Le feu, puissant et insaisissable.
b) Lâeau, fluide et profonde.
c) La terre, stable et nourriciĂšre.
5. Si tu devais garder un secretâŠ
a) Tu saurais lâutiliser au bon moment, Ă ton avantage.
b) Tu le garderais prĂ©cieusement, en quĂȘte de sa signification.
c) Tu ne le dirais jamais, par respect et loyauté.
6. Quel est ton rapport au passé ?
a) Câest une source de savoir et de puissance dont on peut tirer parti.
b) Câest un puzzle Ă comprendre pour Ă©clairer le prĂ©sent.
c) Câest une histoire qui nous relie et nous construit.
7. Un Ă©tranger arrive dans ton village et semble perdu, tuâŠ
a) Lâobserves dâabord, pour savoir sâil est digne de confiance.
b) Lui poses quelques questions pour deviner ce quâil cherche vraiment.
c) Lâaccueilles chaleureusement et lui proposes ton aide.
Résultats :
⚠Majorité de A : Tu es une SorciÚre !
Tu es une femme de pouvoir et de mystĂšre. Tu nâas pas peur dâagir et dâinfluencer le cours des choses. Ton savoir peut ĂȘtre redoutable, mais aussi fascinant. On te craint parfois, mais on te respecte toujours.
đ MajoritĂ© de B : Tu es une SourciĂšre !
Tu es une chercheuse de vĂ©ritĂ©, connectĂ©e aux mystĂšres du monde. Tu es attirĂ©e par les signes, les symboles et les secrets enfouis. Certains te prennent pour une oracle, dâautres pour une gardienne des savoirs cachĂ©s.
đż MajoritĂ© de C : Tu es une SĆurciĂšre !
Tu es un pilier pour ceux qui tâentourent. Bienveillante et protectrice, tu cherches Ă rassembler, Ă soigner et Ă guider. Tu es une source de rĂ©confort et dâharmonie, et ton pouvoir rĂ©side dans ton amour des autres.

Et maintenant, que fais-tu de cette révélation ?
Si ces mots ont rĂ©sonnĂ© en toi, ce nâest pas un hasard.
Si ton cĆur a reconnu lâĂ©cho dâun savoir oubliĂ©, alors câest que quelque chose sâĂ©veille.
đ§ La SourciĂšre en toi veut comprendre, remonter aux vĂ©ritĂ©s cachĂ©es.
đ„ La SorciĂšre en toi sent lâappel du feu, prĂȘte Ă reprendre son pouvoir.
đż La SĆurciĂšre en toi sait quâelle ne peut marcher seule, quâil est temps de tisser de nouveau les liens sacrĂ©s.
Mais la lecture ne suffit pas.
La SorciĂšre nâest pas quâun concept, elle est un chemin Ă parcourir.
Un feu Ă raviver.
Une puissance Ă incarner.
âš Câest pour cela que jâai créé le parcours « Honorer la SorciĂšre en Nous ». âš
Un espace oĂč retrouver ce qui a Ă©tĂ© perdu, oĂč rĂ©veiller ce qui sommeille, oĂč oser ĂȘtre pleinement celle que tu es.
Si tu ressens lâappel, alors suis-le.
đ Rejoins lâĂ©cole et commence ton initiation :
⥠https://lerevedekenjama.teachizy.fr/formations/honorer-la-sorciere-en-nous