꧁༺L’histoire de Tagwanibisan et le miroir magique ༻꧂


Réflexions / mardi, octobre 29th, 2024

Il était une fois, chez les Algonquins, un peuple qui vivait en harmonie avec la nature et qui avait pour tradition de valoriser le pardon comme une force spirituelle puissante, vivait une jeune femme nommée Tagwanibisan. Tagwanibisan était connue pour sa gentillesse et son sourire chaleureux, mais au fond d’elle, elle portait un lourd fardeau. Elle se sentait souvent coupable de ses erreurs passées et avait du mal à se pardonner.

Un jour, en naviguant sur la rivière Harricana avec son mikana, une rivière connue pour ses pierres magiques appelées pierres de fée, aussi calme qu’un miroir, Tagwanibisan ressentit une connexion profonde avec les eaux paisibles. En regardant la rivière comme un miroir, elle aperçut son reflet dans l’eau, comme un miroir magique révélant la vérité de l’âme. En fixant ce miroir naturel, elle remarqua que la rivière semblait lui murmurer des mots anciens, comme si elle pouvait lire en elle.

La rivière sembla alors prendre une voix douce : « Tagwanibisan, tu portes en toi des blessures et des regrets qui t’empêchent d’avancer. Pour retrouver la paix, tu dois te réconcilier avec toi-même et te pardonner. »

Tagwanibisan, émue, répondit : « Mais comment puis-je me pardonner après tout ce que j’ai fait ? »

La rivière répondit avec douceur : « Le pardon commence par l’acceptation. Accepte que tu es humaine, que tu as des faiblesses et des forces. Reconnais tes erreurs, mais ne les laisse pas définir qui tu es. Pardonne-toi comme tu pardonnerais à un ami cher. »

Tagwanibisan prit une profonde inspiration et ferma les yeux. Elle se remémora ses erreurs, ses peines, mais aussi ses moments de joie et de succès. Elle réalisa que chaque expérience, bonne ou mauvaise, avait contribué à la personne qu’elle était aujourd’hui. Elle prit un moment pour réfléchir, laissant ses pensées s’apaiser, comme les eaux calmes de la rivière qui reflétaient le ciel.

En rouvrant les yeux, elle vit son reflet dans l’eau de la rivière Harricana. Cette fois, elle se vit telle qu’elle était aujourd’hui, avec un sourire sincère et apaisé. Elle se sentit légère, comme si un poids immense avait été levé de ses épaules.

Tagwanibisan quitta la rivière Harricana avec un cœur plus léger et une nouvelle détermination. Elle savait que le chemin du pardon était un voyage continu, mais elle était prête à l’emprunter. En se pardonnant, elle avait trouvé la clé pour se réconcilier avec elle-même et vivre pleinement.

𝐑𝐄𝐅𝐋𝐄𝐗𝐈𝐎𝐍 :

Le pardon envers soi-même est une démarche essentielle mais souvent oubliée. Nous sommes rapides à pardonner aux autres, mais bien plus lents à nous accorder cette même grâce. Prenez un moment pour réfléchir à vos propres erreurs.


* 𝐐𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐯é𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ?
* 𝐐𝐮𝐞 𝐬𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭-𝐢𝐥 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐢𝐞𝐳 𝐚𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐬𝐢 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 ?
Le pardon commence par la reconnaissance de notre humanité, de nos forces et de nos faiblesses. Accordez-vous la même compassion que vous offririez à un ami cher.

ATMA

 

Sandrine

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