On me demande souvent : « 𝓔𝓼-𝓽𝓾 𝓾𝓷𝓮 𝓬𝓱𝓪𝓶𝓪𝓷𝓮 ? »Mais non, je ne suis pas une chamane. Pour moi, ce mot a une connotation profondément sibérienne, liée à des traditions spécifiques qui ne résonnent pas entièrement avec mon parcours. Je me sens bien plus connectée aux vibrations ancestrales des 1eres nations.

Prenons l’exemple de Dominique Rankin, chef héréditaire algonquin et homme-médecine, qui ne se définit pas comme chamane. De même, je ne me considère pas comme une femme chamane. Ce mot ne vibre pas en moi, et il est important de le dire.

𝘼𝙡𝙤𝙧𝙨, 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙪𝙞𝙨-𝙟𝙚 𝙫𝙧𝙖𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩 ?

J’aime être une gardienne de la terre et de l’eau, une âme connectée aux mondes visible et invisible. Je voyage entre ces réalités, accomplissant ce que l’on associe souvent au chamanisme, sans toutefois me définir ainsi.

Mais je suis aussi bien plus que cela. J’aime l’alchimie de la vie, partager et transmettre mon savoir. Je suis passionnée par le féminin et le masculin sacrés, par l’union de nos polarités. La géométrie sacrée, la méditation, la créativité, et l’art résonnent profondément en moi. J’adore lire, raconter des histoires, et surtout, j’adore ma famille, mes enfants, et mon petit-fils.

𝙀𝙨𝙩-𝙘𝙚 𝙦𝙪’𝙞𝙡 𝙚𝙭𝙞𝙨𝙩𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙚𝙪𝙡𝙚 é𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙙𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙟𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙨 ?

Non, dans ma vérité, il n’y en a pas. Parfois, je suis femme-médecine, d’autres fois, gardienne du féminin sacré, ou encore celle qui honore la sagesse ancestrale des Amériques.

La seule chose que je peux affirmer avec certitude, c’est mon respect profond pour les traditions. Même modernisées, elles gardent une place sacrée dans mon cœur, avec un respect inébranlable pour les guides et nos ancêtres. 𝙅𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙨……

𝐸𝓉 𝓋𝑜𝓊𝓈, 𝓆𝓊’𝑒𝓃 𝓅𝑒𝓃𝓈𝑒𝓏-𝓋𝑜𝓊𝓈 ? 𝒬𝓊𝒾 𝓈𝓊𝒾𝓈-𝒿𝑒 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓋𝑜𝓊𝓈 ?